Réalisateur | Ambrine Bdida |
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À Condé-sur-l’Escaut, près de la frontière belge, chaque 21 août, au moment de la migration des canards, c’est la même rengaine : des centaines d’oiseaux sont abattus dès l’ouverture de la chasse. Une situation qui exaspère les Belges. Car chez eux, plus d’une dizaine d’espèces de canards est protégée. Alors que chez nous, des chasseurs français font tout pour les canarder.
Ils utilisent même des stratagèmes, comme avec des canards en plastique, pour les leurrer et les attirer de l’autre côté de la frontière, et les tuer. Car en France, cette chasse est totalement légale. On est allé sur place le jour de l'ouverture de la chasse avec François Stocman, ornithologue belge, qui dénonce depuis des années l’absurdité d'une situation qui ruine leurs efforts de préservation d'espèces menacées.
On a aussi rencontré des chasseurs qui, eux, mettent ça sur le dos du gouvernement : tant que cela sera autorisé par la loi, ils n’arrêteront pas cette pratique.
À Condé-sur-l’Escaut, près de la frontière belge, chaque 21 août, au moment de la migration des canards, c’est la même rengaine : des centaines d’oiseaux sont abattus dès l’ouverture de la chasse. Une situation qui exaspère les Belges. Car chez eux, plus d’une dizaine d’espèces de canards est protégée. Alors que chez nous, des chasseurs français font tout pour les canarder.
Ils utilisent même des stratagèmes, comme avec des canards en plastique, pour les leurrer et les attirer de l’autre côté de la frontière, et les tuer. Car en France, cette chasse est totalement légale. On est allé sur place le jour de l'ouverture de la chasse avec François Stocman, ornithologue belge, qui dénonce depuis des années l’absurdité d'une situation qui ruine leurs efforts de préservation d'espèces menacées.
On a aussi rencontré des chasseurs qui, eux, mettent ça sur le dos du gouvernement : tant que cela sera autorisé par la loi, ils n’arrêteront pas cette pratique.
Quand la France canarde les oiseaux protégés ...