Comment ça a commencé ? (le déclic)

Je suis tombée dans la marmite quand j’étais petite, je suis née dans les Alpes à Annecy. A 17 ans j’ai rencontré un guide de haute montagne qui m’a expliquée qu’on pouvait être payé pour étudier les glaciers, c’était le déclic.

Ça a été dur ?

Rien n’est difficile tant que la passion nous guide. Voir les glaciers disparaître est certainement ce qui est le plus dur aujourd’hui, mais c’est aussi une bonne raison de continuer à se battre pour eux et ne rien lâcher.

Ça vaut le coup d’être un humain de ouf ? Ça te rend heureux ?

Ahaha je ne pense pas être un humain de ouf, mais juste quelqu’un de poussé par l’urgence climatique et la possibilité de rendre notre futur meilleur. L’action climatique arrive, pas encore à la mesure des enjeux mais voir des femmes et des hommes s’engager au quotidien me rend heureuse. C’est la meilleure inspiration.

Ce que tu aimes le plus dans ce que tu fais/ (le moins) ?

Ce que j’aime le plus c’est le privilège de passer du temps au contact des glaciers, en pleine nature, souvent où peu d’humains ont eu la chance de mettre les pieds. On se sent toute petite autour des glaciers. Ce qui est terrible est de mesurer l’agonie de ces glaciers, et de se heurter au manque d’action des gouvernements et des entreprises les plus polluantes.

On peut t’aider ? Réseaux, geste du quotidien, don, mobilisation, autre…

S’éduquer aux sujets du climat et de la justice climatique, s’engager dans des associations existantes, utiliser sa voix et ses connaissances pour mobiliser autour de soi, partager le message des scientifiques dans sa commune, son école, son entreprise, tout cela aide énormément la cause. L’action climatique est un travail d’équipe, c’est vraiment en œuvrant tous ensemble qu’on y arrivera !

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