LEURS VICTOIRES NOTABLES

• Néonicotinoïdes : Un des premiers combats de POLLINIS a été celui de l’interdiction des néonicotinoïdes, insecticides tueurs d’abeilles. La pétition lancée par l’association pour demander la fin de leur utilisation a été signée par plus d’un million de personnes. Ils ont été interdits en France le 1er septembre 2018, avec des dérogations qui ont pris définitivement fin en 2023.
• Justice pour le Vivant : POLLINIS et quatre autres ONG environnementales ont attaqué l’Etat pour son inaction face à l’effondrement de la biodiversité. Dans une décision historique, un tribunal a reconnu les failles de l’évaluation des risques des pesticides avant leur mise sur le marché, leur rôle dans l’effondrement de la biodiversité, la responsabilité de l’Etat dans ces failles. Il l’a condamné à suivre ses objectifs de réduction des pesticides, sans pour autant l’obliger à revoir les méthodes d’évaluation des risques, point sur lequel les ONG ont fait appel.

LEURS COMBATS DU MOMENT

• Nouvelles biotechnologies génétiques : Un lobbying intense des entreprises de l’agrochimie tente de déréguler l’usage des nouvelles techniques génétiques sur le marché agricole européen. Présentées une alternative aux pesticides et une réponse au changement climatique, ces technologies comportent pourtant des risques pour les pollinisateurs et la biodiversité dans son ensemble. POLLINIS se bat pour l’application du principe de précaution : les nouvelle techniques génomiques doivent être contrôlées au même titre que les OGM aujourd’hui interdits en Europe.
• SDHI : Les SDHI (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase) sont une classe de fongicides agissant sur la respiration cellulaire pour détruire les champignons qu’ils visent. Cependant, comme l’ont signalé deux scientifiques lanceurs d’alerte dès 2018, leurs risques sont mal évalués et ils pourraient avoir des effets néfastes sur la santé humaine et de nombreuses espèces dont les cellules utilisent également l’enzyme ciblée par les SDHI. Des effets délétères ont d’ailleurs déjà été démontrés sur la reproduction des abeilles. POLLINIS demande leur interdiction au niveau européen, en respect du principe de précaution. .

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  POURQUOI ON LES AIME TANT

  Parce qu’ils ne craignent pas de se plonger dans des dossiers complexes, notamment sur les produits phytosanitaires, afin de mener des bras de fer juridique pour la défense de nos pollinisateurs.