Réalisateur | Ambrine Bdida |
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C'est une application qui cartonne chez les plus jeunes : Yubo. Une application surnommée "le Tinder des adolescents". Et pour cause, son principe est le même que sur l'application star de date en ligne : tu swipes à gauche si la personne ne te plaît pas, à droite si elle te plaît.
Les dirigeants assurent que l’appli est sans danger, mais l'enquête d'Ambrine Bdida montre que des pédocriminels se servent de ce réseau social comme terrain de chasse. Pour cela, ils utilisent une mécanique bien rôdée : des hommes majeurs entrent en contact avec des adolescentes et leur font croire qu'ils sont amoureux d’elle.
Une fois "hameçonnées", ces prédateurs leur demandent des photos et vidéos d'elles intimes et sexuelles. Pour celles qui acceptent, le piège se referme. Un chantage s'opère alors pour elles : envoyer toujours plus de photos, ou voir leurs nudes et leurs coordonnées balancés sur la toile.
Mais leur calvaire ne s'arrête pas là. Parce que les prédateurs ne font pas ça uniquement pour humilier les jeunes filles. Ils font ça pour l’argent. Ces contenus intimes sont revendus sur l’application de messagerie cryptée Telegram, via des "canaux VIP". En enquêtant, nous avons découvert un monde parallèle, où des milliers d'hommes achètent ces contenus pédopornographiques obtenus par le chantage.
Réponse de Yubo et des autorités :
Nous avons contacté l'application Yubo pour leur demander de réagir à notre enquête. Voici leur réponse :
"Depuis plus d’un an, suite à des signalements d’utilisateurs Yubo, nos équipes ont mené une enquête interne concernant la diffusion de contenus illicites sur des plateformes de messagerie cryptées. Ces investigations ont permis de bannir définitivement les utilisateurs impliqués et d’effectuer des signalements aux autorités de police ainsi qu’aux plateformes concernées."
L’application affirme également être pleinement engagée à garantir l’environnement le plus sécurisé possible pour ses utilisateurs et collaborer avec les autorités compétentes. Nous avons également contacté Pharos, la plateforme du ministère de l’Intérieur qui permet de signaler les comportements en ligne illicite, qui n’a pas voulu commenter l’affaire à ce stade.
C'est une application qui cartonne chez les plus jeunes : Yubo. Une application surnommée "le Tinder des adolescents". Et pour cause, son principe est le même que sur l'application star de date en ligne : tu swipes à gauche si la personne ne te plaît pas, à droite si elle te plaît.
Les dirigeants assurent que l’appli est sans danger, mais l'enquête d'Ambrine Bdida montre que des pédocriminels se servent de ce réseau social comme terrain de chasse. Pour cela, ils utilisent une mécanique bien rôdée : des hommes majeurs entrent en contact avec des adolescentes et leur font croire qu'ils sont amoureux d’elle.
Une fois "hameçonnées", ces prédateurs leur demandent des photos et vidéos d'elles intimes et sexuelles. Pour celles qui acceptent, le piège se referme. Un chantage s'opère alors pour elles : envoyer toujours plus de photos, ou voir leurs nudes et leurs coordonnées balancés sur la toile.
Mais leur calvaire ne s'arrête pas là. Parce que les prédateurs ne font pas ça uniquement pour humilier les jeunes filles. Ils font ça pour l’argent. Ces contenus intimes sont revendus sur l’application de messagerie cryptée Telegram, via des "canaux VIP". En enquêtant, nous avons découvert un monde parallèle, où des milliers d'hommes achètent ces contenus pédopornographiques obtenus par le chantage.
Réponse de Yubo et des autorités :
Nous avons contacté l'application Yubo pour leur demander de réagir à notre enquête. Voici leur réponse :
"Depuis plus d’un an, suite à des signalements d’utilisateurs Yubo, nos équipes ont mené une enquête interne concernant la diffusion de contenus illicites sur des plateformes de messagerie cryptées. Ces investigations ont permis de bannir définitivement les utilisateurs impliqués et d’effectuer des signalements aux autorités de police ainsi qu’aux plateformes concernées."
L’application affirme également être pleinement engagée à garantir l’environnement le plus sécurisé possible pour ses utilisateurs et collaborer avec les autorités compétentes. Nous avons également contacté Pharos, la plateforme du ministère de l’Intérieur qui permet de signaler les comportements en ligne illicite, qui n’a pas voulu commenter l’affaire à ce stade.
Révélations sur un chantages aux nudes