Réalisateur | Allan Henry |
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Ça fait maintenant un an que notre reporter Allan Henry s’est rendu à Gabès en Tunisie pour vous parler de ce scandale énorme de pollution qui secoue ce pays depuis 51 ans.
On vous avait révélé que pour fabriquer l’engrais DAP 18-46, un engrais chimique utilisé sur nos sols en France, le Groupe Chimique Tunisien, une entreprise publique, rejette chaque jour directement dans la mer l’équivalent d’une Tour Eiffel de déchets chimique qu’on appelle aussi phosphogypse.
Nos analyses effectuées sur place avaient révélé des teneurs en cadmium près de 900 fois supérieures à la réglementation la plus en pointe dans le domaine. Les associations sur place nous avaient alertées sur des zones mortes en pleine mer et des tortues échouées par dizaines.
Aujourd’hui et en collaboration avec le service investigation de Radio France, nous vous racontons la suite de l’histoire.
Alors que le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, disait à notre micro en décembre 2022 ne pas être au courant de ce qu’il se passe en Tunisie, nous avons la preuve que l’Etat français est bien au courant de toute cette pollution à Gabès depuis au moins 2017.
Nous nous sommes également intéressés à une entreprise française installée là-bas, à quelques mètres à peine du Groupe Chimique Tunisien. C’est une filiale du Groupe Roullier qui fabrique du phosphate alimentaire. Et d’après nos informations, elle tiendrait un rôle important dans tout ce cycle de pollution.
Si elle ne pollue pas directement, elle est partenaire du Groupe Chimique Tunisien qui lui fournirait de l’acide phosphorique en grande quantité... Participant, indirectement, au cycle de pollution qui ravage la mer Méditerranée.
Ça fait maintenant un an que notre reporter Allan Henry s’est rendu à Gabès en Tunisie pour vous parler de ce scandale énorme de pollution qui secoue ce pays depuis 51 ans.
On vous avait révélé que pour fabriquer l’engrais DAP 18-46, un engrais chimique utilisé sur nos sols en France, le Groupe Chimique Tunisien, une entreprise publique, rejette chaque jour directement dans la mer l’équivalent d’une Tour Eiffel de déchets chimique qu’on appelle aussi phosphogypse.
Nos analyses effectuées sur place avaient révélé des teneurs en cadmium près de 900 fois supérieures à la réglementation la plus en pointe dans le domaine. Les associations sur place nous avaient alertées sur des zones mortes en pleine mer et des tortues échouées par dizaines.
Aujourd’hui et en collaboration avec le service investigation de Radio France, nous vous racontons la suite de l’histoire.
Alors que le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, disait à notre micro en décembre 2022 ne pas être au courant de ce qu’il se passe en Tunisie, nous avons la preuve que l’Etat français est bien au courant de toute cette pollution à Gabès depuis au moins 2017.
Nous nous sommes également intéressés à une entreprise française installée là-bas, à quelques mètres à peine du Groupe Chimique Tunisien. C’est une filiale du Groupe Roullier qui fabrique du phosphate alimentaire. Et d’après nos informations, elle tiendrait un rôle important dans tout ce cycle de pollution.
Si elle ne pollue pas directement, elle est partenaire du Groupe Chimique Tunisien qui lui fournirait de l’acide phosphorique en grande quantité... Participant, indirectement, au cycle de pollution qui ravage la mer Méditerranée.
Révélations sur une catastrophe environnementale en Méditerranée
On continue de questionner le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau sur les importations de l'engrais DAP 18-46 tunisien.